Et j’attend la tempête
Le cul sur un débris
Tout s’écroule
Mollement
Il reste bien des lueurs
Dans certains yeux
Tout s’effondre
Au ralenti
Et j’attend la tempête
Le cul sur un débris
J’entends au loin
Quelques airs glauques
Celle qui n’attendait plus rien
Chante les berceuses du vieux monde
Et celui qui s’attendait au pire
Contemple son agonie
Et j’attend la tempête
Le cul sur un débris
Nous avons tout foutu en l’air
Nous en avions besoin
Nous nous sommes prévenus
Tous les jours
Tous les matins
Nous nous disions :
« Ce monde ne peut plus durer. »
Et j’attend la tempête
Le cul sur un débris