« On ne va jamais aussi loin que lorsqu’on ne sait pas où l’on va .»
Nous (êtres collectif-ves et conscient-es
) invitons tous-tes ceux et celles qui le désirent, à venir dériver
du coté des rues et des espaces publiques de la ville .
La dérive
en plus d’être le mouvement naturel des continents, est une respiration
retrouvée entre l’action et la contemplation, entre les intuitions
individuelles et les engagements collectifs.
La dérive
est une connexion immédiate et spontanée aux forces du vivant : souplesse, ouverture, don…
La dérive est le moyen le plus direct
d’apprendre sa liberté et de découvrir l’étendue de sa réalité, sans passer par
le filtre du pré-supposé, du pré-jugé, du pré-vécu.
La dérive est une ouverture croissante du regard, de la conscience et
de l’espace.
Elle
intervient dans la ville pour rappeler que l’espace public n’est pas que un
espace de circulation et de consommation mais tout autant (si ce n’est plus) un
espace de rencontres, de dé-couvertes, d’apprentissages, de partages,
d’expériences, de surprises, de jeux, de joies, de créations, d’inventions, de
transformations, de méditations,
d’insurrections,
une zone de
réalités étendues,
un lieu de
vies authentiques,
un espace de
libertés attentives.