"liberté gratuité vacuité"
Groupe
d'Activation de la Gratuité
zones de gratuité, boutiques gratuites, repas gratuits,
don à l’étalage, ouvertures d’esprits et de lieux...
Dans une zone de gratuité TOUT EST GRATUIT
Toute personne peut :
déposer ou non quelque chose,
prendre ou non quelque chose.
Il n’y a pas d’obligation d’amener quelque chose pour prendre autre chose.
(ni troc, ni charité...)
Une zone de gratuité peut-être permanente et auto-gerée.
« Si quelqu’un demande le responsable , c’est lui le responsable !» (dicton diggers)
Une zone de gratuité peut constituer également un lieu de rencontres et/ou d’échanges de biens et de services gratuits.
« De QUOI avez-vous VRAIMENT besoin ? » (question)
C’est aussi un espace de
réflexion sur nos besoins, nos comportements,
nos habitudes.
« ARGENT GRATUIT » (écrit sur une caisse)
La zone est ouverte
-aux débats/réflexions (rapports marchands/ gratuités/
propriétés/ lacher-prise/profits/dons...)
On peut y inventer ensemble d’autres modes de partage.
-aux méditations/relations (dépenses/dépendances/consciences/...)
On peut s’y débarrasser de ses oeillères et de ses illusions
-aux actions/propositions [gratuites (?) libres(?) vides(?)]
On peut y tenter un geste sans buts ou une parole dégagée de
tout intéret.
Repas
gratuits
Repas de quartier, auberge espagnole, pique-niques-transdisciplinaires...
Trouver à
manger :
Sans faire appels au solutions proposées au « précaires
» (restau du coeur, croix-rouge...) ni aux astuces et combines pour
déjouer les systèmes de contrôle de la grande distribution
mais légalement et de façon autonome (ou presque) :
Le glanage (autorisé par l’article R24 du code
pénal) dans les champs ou sur les marchés permet de récupérer
une quantité non négligeable de fruits et légumes tout
à fait dignes d’être consommés bien que jugés impropres
à la vente.
Il en va de même pour les produits frais invendus lors de la fermeture
des magasins et estimés invendables pour le lendemain.
La ceuillette dans les espaces peu ou pas urbanisés
(-pollués) peu assurer une énorme partie des besoins alimentaires.
L’auto-production : en récupérant des
semences de qualités et en semant au mieux directement dans la terre,
sinon dans des pots, bacs, bidons... On peut aussi profiter d’espaces sauvages
peu fréquentés pour y implanter discretement des éspèces
délicieuses (ceuillette amplifiée).
Les échanges de biens et de services fonctionnent
aussi au niveau alimentaire : de la farine contre une façade repeinte,
un concert contre une bonne-bouffe ou se faire payer ses vendanges directement
en caisse de vin...
Offrir à
manger :
Chacun-e peut emmener à manger (auberge espagnole).
Ou bien une équipe s’occupe de faire la cuisine (ex :Diggers de san-francisco)
Ou bien certain-e apporte à manger (Tartes-glanées, salades-sauvages,
sirops-maison...: Le goût de l’autonomie !) d’autres de la musique,
de la peinture, des histoires... (pique-niques transdisciplinaires, potlatch...)
Ou bien on invente de nouvelles formes (rituelles ?) de rencontres autour
de la joie sacrée et gratuite ( !) de se nourrir et de partager .
La
gratuité c'est le prix à payer
pour
éviter que quiconque soit exclu-E.
pour
échapper au lois marchandes
selon
lesquelles :
Une
guerre peut-être rentable
Une
marée noire peut-être utile
Une
minorité peut-être éradiquée
Une
pelouse peut-être interdite
Un
paradis peut-être fiscal !
La gratuité c'est
le prix à payer
Pour ne pas être
récupéré-E,
Pour ne pas être
racheté-E,
Pour ne pas être
consommé-E !
La gratuité c'est le prix
de notre liberté !